CM éducation et société 26/01/16

Je n'ai pas vraiment eu le temps de reprendre le cours, je vous le met quand même.

C'est directement la suite du précédent, le plan du cours est un peu brouillon puisque le prof va trés vite et ne découpe pas le cours en partie... J'essaye de faire mieux pour la prochaine fois.

Paysage très disparate Haut Moyen Age.

Avec l’avènement des carolingiens il y a la renaissance carolingienne IX. Réforme de l’enseignement monastique qui commence.

Elle est opérée par Alcuin (735-834) et qui est le précepteur de Charlemagne.

Alcuin va installer le système des arts libéraux qui n’ont rien à voir avec le système libéraliste, qui renvoie aux connaissance dignes d’être connu d’un homme libre.

Importance d’avoir des gens qui peuvent assumer les charges de la société pour cela il faut avoir une certaine maîtrise de la langue. C’est un premier retour vers les textes antiques. Alcuin va parcourir l’Europe à la recherche de texte manuscrit ancien pour les conserver et les traduire. Charlemagne va prescrire l’ouverture d’écoles et il va fonder une école à la cour : l’école du palais. Cette école va être destinée à un public restreint car destinée aux seigneurs et leurs enfants. Il va amener à Aix des savants pour faire de sa cour un grand centre intellectuel. Etablissement de haut enseignement qui est secondaire et supérieur. Ces programmes d’instructions vont reposer sur le système des arts libéraux.

Les arts libéraux sont constitués par le trivium et le quadrivium.

Le trivium donc les arts philologiques comprend la grammaire la rhétorique et dialectique.

Le quadrivium c’est plus les mathématiques sciences physique, il y a l’arithmétique, la géométrie l’astronomie et la musique.

Ce système est une grande institution dont on trouvait la théorie chez Capella auteur Payen et ce système va trouver un fort succès car ………………..

Le trivium est l’élément le plus important dans le système d’anciennement médiéval et la grammaire notamment.

Le quadrivium est un enseignement de luxe pour les notables et seigneurs qui est réservé à une petit élite de spécialiste et d’initié.

La renaissance Carolingienne est un phénomène limité. Les livres principalement accessibles, sont des livres religieux et les livres payens sont des livres difficiles d’accès. Cette situation commence à changer au XI et XIIème siècle avec la création de l’université médiévale.

Université la plus connu en France est celle de Paris dans le quartier Latin. La monarchie qui était ambulante à ce moment s’installe à Paris ce qui contribue au fait que l’université s’y installe. Elle se créée de façon distinct de l’Eglise. Des notables enseignants et élèves vont créés une association qui va être l’université médiévale. Il va y avoir un flux qui va commencer à émerger en France à ce moment.

L’université va prendre en charge la collation des gardes c’est à dire qui va se prendre la légitimité qui va donner le droit aux individus d’enseigner. Pour être prof il faut passer la cérémonie de l’Inceptio.

Il commence à y avoir d’important conflit entre l’Eglise et l’université.

Inceptio va donner naissance à la Licentia Doccendi qui est une licence pour enseigner.

Dans ce système l’Université prend une certaine liberté par rapport à l’Eglise qui va être contestée et le pape va essayer de récupérer la mise sur la collation des gardes mais ne va pas y parvenir. Cette licence va rester attachée à cette association1220- 1210.

Licentia docendi à vocation à être universelle. Le terme d’université ne devient officiel qu’en 1261.

La manière d’enseigné est qu’il y a la Lectio et la Disputatio (lecture et la disp©ute débâte).

Pendant les XIV et XVème siècle, il y a un affaiblissement progressif de l’université mais avec la seconde moitié du XV et XVIème siècle on assiste à une renaissance et à l’émergence de l’humanisme.

Le terme de renaissance a été forgé au XVIIIème siècle par BURCKHARST et Michelet ces historiens ont tendu de dire que la renaissance est une période noire, de coupure. C’est une période extrêmement importante qui s’explique en grande partie par la création de l’imprimerie.

L’humanisme, la renaissance et les réformes religieuses ont participé à la naissance de l’imprimerie. Objet livre et avec ceci redécouverte des textes sacrés et notamment les textes antiques avec les œuvres de Platon. Avec cette découverte il va y avoir un optimisme avec l’homme et on va avoir un collera (c’est la foi en l’éducation). Les humanistes considèrent que l’homme est un être bon et responsable ce qui est en rupture avec la foi qui dit que l’homme pèche. Les humanistes considèrent que l’homme peut progresser. Essor de l’enseignement et de l’éducation. Redécouverte des textes antiques. Effort de la part des moines de traduire ces textes et ainsi de les mettre dans une nouvelle langue. La bible va être traduite ce qui va permettre de remettre en cause la religion et ses textes de doctrine. Les réformes religieuses vont s’inscrire dans ce contexte. On s’interroge sur « pourquoi ceci arrive ». Remises-en cause de l’organisation et l’esquisse d’une volonté de réforme de l’Eglise XIV et XVème siècles suite aux calamités.

Le nouveau testament d’Erasme qui va publier cette nouvelle version en 1516.

Avec cette confrontation des textes on va avoir une critique de plus en plus importante sur la manière dont les religieux traduisent les textes et font leurs actes. Critique de l’Eglise avec Martin Luther 1483 1546. C’est un moine allemand qui va s’opposer très fortement à l’Eglise catholique. En 1517, il publie les 95 thèses et dans celui-ci, il publie la pratique des moines qui pour construire la basilique de Rome n’hésitait pas à avoir recours à la pratique des indulgences. Cette pratique consistait à racheter les péchés par l’argent. Il s’oppose à ces pratiques et ils fondent sa théorie sur deux grandes principes : la justification par la foi :il suffit à l’homme de croire pour obtenir son salut et le sacerdoce universel (chaque fidèle doit lire les textes saints et construire sa foi par « lui même » c’est le refus de la distinction entre les prêtres et les simples croyants. Cette idée ce double sur un refus catégorique du culte des saints et notamment le culte de la vierge Marie. Il impose la lecture des textes et institue le baptême et la communion. En 1421 excommunie Martin Luther à cause de ses pensés.

Deuxième partie c’est Jean Calvin dans son ouvrage intitulé « La religion chrétienne » publié en 1536, qu’il adresse à François Premier. Dans ce livre Calvin va beaucoup plus loin en affirmant la théorie de la prédestination (idée que le salut est accordé par Dieu à certains hommes tandis que d’autres sont condamnés quoi qu’il fasse, pour lui la conséquence est que ces hommes devaient se retirer de la vie active pour se consacré à la pénitence). L’Eglise va effectuer elle même une réforme qui est là contre réforme ou réforme catholique qui apparaît en contre réponse aux autres réformes.

Elle est mise en œuvre par l’organisation du Concile de Trente. Celui-ci prend des décisions importantes sur le fonctionnement de l’Eglise en générale il se tient 1545 1563 organisé par le pape Paule Trois qui constitue une réaction très forte aux thèses des protestants comme Luther et rappel la nécessité du culte de la vierge et des saints, l’autorité du pape et de la bible. Dans le même temps il s’occupe d’améliorer la formation du clergé.

En 1539, on retrouve la création d’une compagnie de Jésus qui seront connus sous le nom de Jésuites.

Cette compagnie est fondée par Ignace de Loyola. Cette compagnie sera à l’origine de la création d’un nombre très important de collège. Cette compagnie a pour vocation du lutter contre les protestants et le moyen qu’ils ont trouvé est la création d’un système d’enseignement extrêmement perfectionné qui trouvera un fort succès au XVII et XVIIIème siècle. La réforme fait apparaître un Schisme. Fin du concile de Trente marque le départ d’une guerre de religion extrêmement importante. L’Europe se retrouve en guerre et est divisé en deux camps : Europe du nord protestante et sud catholique.

La France se retrouve dedans et François premier début du XVIème siècle est pendant un temps tolérant à l’égard des protestant mais en 1534 l’affaire Placards c’est à dire des affichettes anti Papiste ont été placardé partout dans Paris jusque dans la chambre du roi. Ensuite il y a une politique de répression sur les protestants 1/3 des nobles sont protestants. Deuxième moitié du XVIème siècle 1572 massacre de la saint Barthélémie. Rois qui succèdent F 1er ne parviennent pas à ramener au calme crise économique et sociale. 1598 le roi Henri 4 (1589 1610 règne) que l’on retrouve un semblant de paix avec l’édit de Nantes 1598 qui impose la liberté de culte qui invoque une certaine trêve. Jusqu’à la révocation de l’édit de Nantes par Louis XIV 1685. C’est dans ce contexte que l’enseignement va se développer. La compagnie va jouer un rôle énorme dans le développement de l’éducation.

2/ L’enseignement sous l’ancien régime

A/ Les collèges de Jésuites

Dans ce contexte de lutte entre catho et protestant, il va y avoir un essor considérable des collèges de jésuites. Ceux-ci vont avoir vocation de former de bons chrétiens qui respecterons l’autorité du pape et de l’Eglise. Ces collèges de Jésuites vont se multiplier au XVI et XVIIème siècle. Former de bons soldats de Rome capables d’être comptable (ou autres) les hérétiques en Europe et dans le reste de l’univers et de convertir les payens. La monarchie a besoin de notable pour en prendre en charge la société et pour cela ils ont besoin d’une formation qui les familiarise avec le latin.

C’est avec cette envie que les collèges de jésuites vont se développer en France pendant tout le XVII et XVIIIème siècle. Ils vont créer un enseignement très développer et en 1599 ils font faire paraître le plan résonné des études qui définie le fonctionnement du collège des jésuites. C’est dans celui-ci que l’on retrouve tous les éléments de la pédagogie des jésuites. Ces éléments sont très rigoureux. Collège gratuit pour les familles des notables en difficultés. La formation qui y est dispensée est à dominante littéraire on y enseigne en latin, les textes étudiés sont également en latin (on étudie par ex Cicéron). La scolarité dans les collèges était organisée en deux cycles. Premier cycle avec trois classes de grammaire, une classe d’humanité et une classe de rhétorique.

Deuxième cycle regroupe trois années de philosophie et quatre années de Jésuites. La compétition dans ces institutions étaient poussées à l’extrême avec la mise en place de système de récompenses et de châtiments. Ce système jésuite va connaître un succès absolument considérable entre 1550 1570 en France. Système critiqué notamment avec son apprentissage trop livresque des langues anciennes.

Les enfants du peuple reçoivent un enseignement dans des petites écoles d’ancien régime. Ces petites écoles sont marquées par le conflit entre protestant et catholique. Elles ne sont en rien reliées au collège de Jésuites. Ces écoles constituent un prolongement des écoles épiscopales du M A. Elles vont connaître une expansion sous l’Ancien régime. 1698 Louis XIV contribue au développement de ces petites écoles avec une ordonnance où il oblige les parents d’envoyer leurs enfants dans des écoles tenues par le clergé. Ils obligent également la création d’une école dans chaque paroisse. Toute fois, ces petites écoles ne sont pas gratuites et c’est aux parents de financer ces écoles avec la paroisse. Elles ne sont donc pas accessibles à tous. Au XVI et XVIIème s, on retrouve la création d’école dite de charité qui vont dispenser un enseignement gratuit. En 1684 Saint Jean baptiste de la salle fonde l’institue des frères des écoles chrétiennes qui a vocation de former les maîtres qui vont enseigner dans les écoles de charité.

Ces écoles initient le grand mouvement de prise en charge de l’enseignement du peuple.